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On y arrivera jamais...

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On y arrivera jamais !

De nombreuses voix se sont élevées au fil des mois pour nous signaler une erreur grammaticale dans le slogan du présent site.
Force est d'admettre que si nous essayons avec plus ou moins de succès de bannir toute faute de ce type de nos publications, nous assumons notre différence sur ce point précis. Les dodologismes sont aussi un cas à part, cela va sans dire. Mais, à ce sujet, nous comptons entièrement sur la perspicacité de nos visiteurs.

Il convient de mentionner que la devise "on y arrivera jamais"  est celle de ce site et des dodos qui s'y trouvent, mais aussi parallèlement (et même, pourrait-on dire, antérieurement) celle de la promo 15 du master CS de l'ULP.

Afin de clarifier tout cela, nous vous proposons néanmoins :

12 bonnes raisons d'écrire "on y arrivera jamais" et non "on n'y arrivera jamais"

 
 
1. Historique. C'est la contraction d'un dialogue réel tenu (à de multiples reprises) sur l'A47 entre Lyon et Saint-Étienne :
« – On y arrivera !
– JA-MAIS ! »
 
2. Circonstancielle. C'est un cri, de détresse ou de motivation, peu importe. Voir « Omar m'a tuer ».
 
3. Commerciale. C'est un slogan, une marque. Comme pour "Flanby", les règles élémentaires de l'orthographe et de la grammaire n'ont pas cours.
 
4. Psychologique. Bien que le profane puisse douter de prime abord, il s'agit d'une phrase positive et à fort caractère motivationnel. La négation n'y a donc pas sa place.
 
5. Déontologique. La forme négative est à proscrire de toute phrase journalistique. Ainsi, je n'ai pas écrit : « il ne faut pas employer de tournure négative ».
 
6. Néant. Il n'y a pas de sixième raison.
 
7. Poétique. L'auteur invoque son droit inaliénable à la licence. Gnarf !
 
8. Prophétique. Etant donné qu'en général on y arrive malgré tout, "jamais" doit être considéré comme un moment existant. Cet adverbe perd alors son caractère de négation pour devenir un instant réel.
 
9. Exutoire. Ça suffit maintenant, d’aller traquer la moindre coquille !
 
10. Pragmatique. La phrase fonctionne parfaitement à l’oral. Il n’y a aucun contresens possible. Pourquoi diable chercher plus loin ?
 
11. Prospective. Dans un demi-siècle, cette phrase sera grammaticalement correcte.
 
12. Dodologique. « Est-ce qu’on la ramène à tout bout de champ, nous, pour pointer les erreurs pourtant flagrantes du darwinisme ? Non, alors… »